lundi 30 novembre 2009

[ 30/11/2009 01:06 ] Maelochxz : (Pyro 13) Black out / Part IV


Maelochxz

(Voix métallique : O2 : 9 heures 23 minutes)

Après avoir rassemblé mes dernières forces vives et serré les dents, j’ai réussit à me remettre l’épaule en place au prix d’une douleur atroce malgré les antalgiques !
Il faut le dire aussi, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois… J’avais vu Psychobob le faire en vidéo dans l’Arène de Métal. Notamment lors de la demi-finale de l’Extrem Marsball Tour contre les fucking Down Fusion, un match mythologique avec un run incroyable de Skullface!
Enfin, n’est pas Bobby qui veut, moi j’en ai chié…
C’est dans ces moments-là que l’on est contraint de reconnaitre le génie de la Firme qui, par son caisson de régénérescence métabolique, nous évite bien des souffrances… D’ailleurs dès que les conditions climatiques auront retrouvées un semblant de raison j’essaierai de sortir, si je ne peux pas réparer ma balise de détresse, je suis sûr que leurs troupes d’élite pourront me localiser via les marqueurs sanguins qu’ils nous injectent.

J’ai commencé l’exploration en activant les filtres chromatiques en mode sub-infrarouge, l’obscurité est totale.
Je n’avance pas bien vite, claudiquant comme un tombreaker a qui il manquerait la moitié des pattes mécaniques, mais j’avance quand même!
J’ai passé une bifurcation voilà vingt minutes, le boyau se rétrécissait avant de se séparer en deux couloirs rocheux tortueux. Le premier semblait mener vers un autre accès extérieur puisque la flamme de mon briquet artisanal vacillait face à son mystère. Le second, celui que j’ai emprunté, s’enfonce plus profondément dans la chair du vieux volcan bouclier. Il y a des traces au sol : deux sillons parallèles comme si l’on avait trainé quelque chose de très lourd par là.

La jauge température externe du scaphandre est HS mais il fait moins froid ici car la glace présente sur les parois laisse pleurer quelques gouttes liquides. Cela me rappelle une idée de Fleshcrusher qui voulait que l’on dispose de grands panneaux de métal avec drainage pour récupérer l’eau sur les futurs modules de la Caravane. L’idée n’est peut-être pas si farfelue au final, à creuser…

(Voix métallique : O2 : 8 heures 57 minutes)

Incroyable! Je viens de découvrir une cavité plus large aménagée!
En fait je ne m’attendais pas du tout à cette découverte car les lieux demeurent plongés dans la pénombre la plus inextricable tout comme le reste du goulet.

Les propriétaires des lieux sont d’ailleurs encore présents même si hélas leur compagnie ne sera pas un gage de convivialité : je pense qu’ils ont du passer la barrière de métal il y a bien longtemps…
Leurs visages sont remarquablement conservés par l’hermétisme du scaphandre, des momies sous vide somme toute. Les chairs sont intègres, l’homme, oui car il y a un homme et une femme, affiche un léger sourire carnassier figé pour l’éternité… Leurs scaphandres n’indiquent aucun nom mais ils sont du même modèle que le mien. Ces pionniers sont donc certainement issus des zones de vivances que nous connaissons.
J’ai récupéré leurs grades, que je conserverai précieusement, ainsi que leur 260 qu’ils arboraient tout deux.
Je ne sais pas ce qui a pu causer leur perte, je ne compte pas déranger leur quiétude sempiternelle par une sombre autopsie : je n’ai ni le temps, ni les compétences.
Je suppose qu’il s’agit d’un suicide puisque leurs deux valves d’arrivée d’oxygène sont fermées. Peut-être se sachant condamner ont-ils voulu abréger leurs souffrances? Manque de nourriture? Maladie? Nul ne le saura jamais, paix à leurs âmes…

Par contre, je me demande ce qu’ils pouvaient bien fabriquer ici, on dirait un service d’étude sommaire. Quelques fatras de débris métalliques plus ou moins orchestrés en bureau définissent un plan de travail évident puisque de nombreuses cartes y sont déposées. J’étudierai tout cela plus tard, je vais me reposer un peu.

[ 27/11/2009 00:46 ] Maelochxz : (Pyro 12) Black out / Part III


Maelochxz
(Voix métallique : O2 : 10 heures 35 minutes)

(Voix faible à peine perceptible)

Je suis là contre la paroi froide de ce boyau qui s’enfonce dans les Ténèbres.
Je perds peu à peu conscience de ce qui m’entoure ainsi que de la tempête effroyable qui sévit dehors, conséquence inévitable de la prise des saines médications...
Je ressens une immense quiétude : aucune douleur n’entrave ce rêve éveillé, simple murmure d’une réalité oublié.

Pour la première fois je me souviens.

Je vois un enfant, un nourrisson…
Il joue avec les tubulures présentes dans la cabine d’un engin de terraformation perdu au cœur d’un cimetière métallique comme il y en a tant sur Mars.
La cabine de l’épave est pressurisée et chauffée. Par instant on peut sentir une légère odeur de fraise, odeur si caractéristique du protoxyde d’azote. Tout est aménagé pour qu’il puisse se nourrir, boire, s’éveiller : une couveuse steampunk artisanale à ciel ouvert.
Parfois le hurlement des étraves résonne du dédale d’acier, mais le reste du temps ce lieu est plongé dans la sérénité absolue, bercé du Chant des Dunes.
Un regard rapide au-delà de la vitre permet de voir qu’il y a des dizaines de ces installations, des dizaines d’enfants, tous sensiblement du même âge ou presque, tous placés sous la bénédiction des survols de Phobos et Deimos.
Plus loin sur les crêtes des dunes qui encerclent le cimetière d’acier, maternité de chair, on peut distinguer des hommes et des femmes en scaphandre : les gardiens de ce secret.

Un couple s’approche du premier enfant.
La femme possède un scaphandre de la Firme, certainement un modèle antérieur à ceux que nous portons, celui d’une des générations précédentes de colons. Au-dessus de son neuvième grade, on peut lire son nom : elle s’appelle Zenaïda. Un petit drapeau aux couleurs catalanes trahit son origine espagnole. Son regard est bienveillant, maternel, de sa main elle caresse la vitre qui la sépare de son fils.

L’homme possède lui une cuirasse différente, plus massive, son heaume est recouvert d’un demi-masque cuivrée peinturluré de peinture blanche qui ne laisse transparaitre qu’un regard vert-jade très intense mais sombre. Aucun grade ne décore son scaphandre, on peut simplement y lire « Xun, 37 ». Il semble rongé par l’inquiétude, à l’absence d’affection apparente se substitue un souci de protection constant. Il vérifie plusieurs fois l’intégrité de l’installation extérieure : étanchéité, arrivée d’air, climatisation interne, distributeur de nourriture, évacuateur de fèces et d’odeurs…

L’enfant porte un bracelet. Il y est inscrit : Maeloch.

Pour la première fois je me souviens :

Je me nomme Maeloch et la Firme dans son implacable cynisme a conservé les initiales de mes parents : XZ.
J’ai une histoire, j’ai un passé, j’ai une famille.
Je ne suis jamais allé sur Terre, je n’ai jamais transité par le Charon : je suis un Enfant de Mars.

Il a fallu que la réalité vacille dans ce trou à rat, dans les entrailles d’Alba Patera, pour que ma mémoire s’éveille. Peu importe la douleur. Je vais me lever, explorer ce boyau et rentrer chez moi.
Je vais retrouver ma Tribu, Elanore, mes origines, le Pyrophore et le 37.

Maintenant, je sais.

[ 26/11/2009 00:45 ] Mescalpio : Journal de bord , quarantaine


Mescalpio
"P'tain , merde "

Le palpitant s'excite dans la cage thoracique , alors que le bet est balloté par ce vent inconnu .

"Allez tiens bon ma petite t'as déja vu pire !".

J'imagine bien , un gars qui cause a son bet et qui en plus sort un mensonge plus gros que lui .Quoi que ca c'est pas trop dur !

"Allez plus que quelques kilomètres , tu peu le faire ...."

Les mains crispées sur le volant , une amulette de rotor en titane passée comme bracelet .La tension et la peur transpirant de ce frêle corps , il en méne pas large le loustique .

"Elle est la cette dune , je sent mon bâton de pèlerin , la relique du clan défiant les vents et protégeant le campement , je le sent , c est mon role ..."

Toussotement mécanique se transformant en une violente bourrade .La Bête s'arrête dans un dernier râle .

Mes pulsations passent les deux cents ....
L'adrénaline se déverse en moi et me brule les veines .

La peur de mourir , ce coup ci ca ne rigolle pas , avec ce vent les équipes de la firme risquent pas de sortir .... Merde , je suis mal .

Bon ca pourrait être pire, il me reste deux réserves d'oxygène , en espérant que le vent se calme .

Mon esprit vagabonde ,mais quel vent terrifiant !

J'ai encore le temps de consigner mon dernier periple dans mon journal de bord on sait jamais .

Plus qu un demi réservoir d'oxy , mais ce putain de vent ne s est pas calmé , je vais quand même tester une sortie , si j attends plus même sans vent je ne suis pas sur d arriver a faire le dernier kilomètre .


Piéces jointes du compte rendu de l'équipe de soins mobiles *35485*
Sujet : Terraformeur ID Mescalpio
Compte rendu de l intervention en DMZ , localisation , extraction et réanimation du terra asphyxié .

[ 25/11/2009 18:56 ] Maelochxz : (Pyro 11) Black out / Part II


Maelochxz

" Conversation enregistrée sur voxtaphone embarqué
Maelochxz, pour archives, jour de la pluie.

Activation du message automatisé de décompte de la jauge oxygène par le voxtaphone à chaque reprise de l'enregistrement.
Ok.
Paramètres synchronisés sur ceux indiqués par le scaphandre.

(Voix métallique : O2 : 1 heure 35 minutes)

J'ai largué ma balise de détresse et récupéré mes rations de survie au cas où. Je marche sur les hauteurs de la Caldeira Est du vieux bouclier Alba Patera.

Pas de trace du cylindre.

Par contre, le Chant des Dunes est modifié, altéré, dissonant... Cela ne présage rien de bon. Je n'ai jamais ressenti ce malaise auparavant.

Il y a de plus en plus de poussières en suspension dans l'air, mais on ne reconnait en aucun cas la formation classique des dust-storms.
Ce brouillard épais de matières soulevées commence a littéralement recouvrir mon tagelmust et s'insinue entre les diverses pièces constituant mon scaphandre.
Je dois nettoyer la visière de mon heaume de façon constante afin de progresser.

(Voix métallique : O2 : 1 heure 22 minutes)

Je me demande de plus en plus si c'est un épiphénomène ou j'assiste à la formation d'un maelström incommensurable généralisé à toute la Pourpre...

Mon voxcom n'affiche plus la position de ma balise, ni aucun de mes contacts dude-list. Toutes les fréquences sont HS, impossible de joindre la Tribu ou Elanore...
Les jauges s'affolent, les aiguilles des compteurs indiquent des valeurs totalement erronées :je dois me fier à mon instinct.
Je table sur une heure d'oxygène tout au plus...
Plus aucune visibilité au-delà de cinq mètres. Cela s'intensifie, tout est chargé en électricité, quelques arcs jaillissent spontanément.

Nom d'un Grand Ancien, mais qu'est-ce que c'est qu'il se passe? Un vent violent tourbillonnant commence à souffler à ras de terre, wooww... merde... merd... scrrrrrrrrrr...

(Coupure de l'enregistrement, reprise quelques minutes plus tard. Qualité de l'enregistrement très altéré par les souffles provoqués par les rafales de vent et voix hachée par la douleur)

(Voix métallique grésillante : O2 : 55 minutes)

Je me suis fais fauché à plusieurs reprises. Les bourrasques me balaient telles une feuille morte.
Je viens de me faire trainer sur plus de trente mètres.
Plus rien de fonctionne, une douleur atroce irradie ma jambe droite, je crois que je me suis démis l'épaule et brisé le fémur en percutant une roche. J'ai mal, horriblement mal, mais je dois essayer de me trainer vers les quelques mètres qui me séparent encore du tombant de la caldeira. Si je me fais encore balayer j'aurai plus la force...

(La voix est soudainement couverte par l'intensité des souffles, seul un énorme fracas métallique est perceptible. S'ensuit une nouvelle coupure de l'enregistrement)

(Voix métallique : O2 : 17 minutes)

(Voix métallique : O2 : 17 minutes)

(Enregistrement distinct, léger écho, aucun souffle)

17 minutes… ok… ça pèse pas lourd… mais autant dire que j’vais faire les culs de bouteille aujourd’hui…
Faut que je puisse chopper mon sac avec ma jambe gauche… Argh, put@.. j’arrive pas à respirer, j’ai du me briser les côtes aussi en tombant…
Rhaa, allez un petit effort, dix petits centimètres… rha allez… j’y suis presque… allez… argh…

(Voix métallique : O2 : 8 minutes)

Ok. Reprise de l’enregistrement.

J’ai réussit à mettre la main sur les injecteurs présents dans mon sac. Impossible de faire un garot avec l’épaule luxée, j’ai du faire vite : je me suis mis en apnée, j’ai dépressurisé le scaphandre, ôter le heaume et injecté directement en jugulaire.
Pour canaliser la douleur j’ai envoyé un bolus de 56776-32-0, 77-10-1 et C07AA05.
Je ne vais pas tarder à planer. Je me suis mis de côté un 7220-79-3 en cas d’infection et un N01AX03… Ils font chier à faire des monodoses, je vais déguster dans 12 heures…

Bilan lésions corporelles : fracture du fémur gauche, épaule gauche déplacée, quatre ou cinq côtes brisées, léger enfoncement du sternum, commotion crânienne légère je ne pense pas avoir perdu connaissance plus de deux minutes.

Bilan du scaphandre : fuite d’air au niveau du détenteur, j’ai pu colmater avec une gomme à mâcher, ça à l’air de tenir, fissure au niveau de la visière, j’espère que cela va supporter la pressurisation interne lors de la recharge en oxygène.

Bilan ressources : j’dois être un des gars les plus veinards de cette fichue planète, en me trainant dans ce boyau je suis passé à côté de la carcasse éventrée de mon betrayal, je me suis agrippé à une des recharges d’oxygène comme un naufragé à sa bouée en pleine tempête. J’ai gagné douze heures de vie. J’attends encore un peu avant de recharger, une minute, c’est une minute dans ce trou. Sinon j’ai encore une dizaine de rations alimentaires dans mon sac mais le problème va être l’eau, je n’ai aucune réserve…

Oulà… les produits commencent à bien embrumer mon esprit… je pense que je vais recharger tout de suite finalement…

(Voix métallique : O2 : 5 minutes)
(Recharge en cours)
(Full capacity)
(Voix métallique : O2 : 12 heures)

[ 25/11/2009 00:05 ] Stilgar : la vie continue


Stilgar
*Le regard allant de la pièce posée sur ma boussole au trou de l'entrée de ma tanière j'attendais l'impossible.
Comment l'un de tribuns pourrait-il trouver ce dernier refuge dans lequel je me suis trouvé.
Je me laisse porté par ce rythme incompréhensible de l'aiguille...

D'un coup. Elle se bloque, droit sur l'ouverture de ma grotte. Entre temps, l'accès s'était en grande parti bouchée , il n'était plus qu'une bouche ouverte sur le souffle venant du dehors.

J'attends les yeux fixés droit sur le désert par l'interstice qu'il me reste.

Ce que je n'espérais plus arriva.

Un scaphandre émergea de cette orbite sur le monde extérieur. Dès son entrée il s'est effondré sur le sol sableux. immédiatement, je reconnu son signe 37 gravé sur son épaulière. Il s'agissait de mon Frère Yrael.
Par automatisme, je regarde sa jauge d'oxygène sur son poignet.

A sec !

Aussitôt, je lui branche l'une des anciennes réserves d'oxygénase que j'ai trouvé sur son scaph; La jauge remonte, mais son état de s'améliore pas. Il reste dans le coma.

Alors, je commence un examen un peu plus fouillé de son corps. Je tatonne tout le long de son scaph. Pas bien facile de sentir quelque chose derrière cette armure de la firme, mais arrivé au niveau de sa jambe, quelque chose ne va pas.
Je ne peux pas dépressuriser son équipement, sinon il n'aurait plus d'air. Mais première expérience d'infirmière me revienne alors. Je me contente de maintenir sa jambe en position avec des chiffon gras attaché ensemble.

Le temps passe...
Mais je suis contente de ne pas être seule. La consommation d'oxygène de Yrael m'assure qu'il va bien, pourtant il ne reprend pas ces esprits.

Après avoir relâché un peu mon attention de yrael, je me rend compte que la boussole à repris sa danse continuelle, mais l'une des directions a disparu de ce ballet.
Cette observation confirme ma première impression. Cette compilation de moyen donne un indice sur le positionnement des êtres qui me sont chers.

Je reste alors fixé sur cette boussole en attendant le réveil de mon amis des sables.

Les journées passent... le jour et la nuit se succèdent sans que je vois la différence, les vents son tellement perturbés que la clarté de la rouge est elle même perturbé.

Ma pelle étant resté sur place, à l'occasion je l'utilise pour essayer de trouve un passage vers d'autres tunnels, mes RIEN!

Les réserves d'oxygènes baisses. mais je reste confiante...

Progressivement, j'entends de nouveau les vents. Enfin, ils sont moins perturbés et je peux comprendre leur chant. La fin du black-out approche.

Yrael, reprend ces esprits doucement, il donne des signes de vie. Mais rien de compréhensible. Des mouvements incontrôlés mais suffisamment pour maintenir ma flamme de l'espoir.

Enfin, la tempête ce calme.
Je laisse Yrael seul avec une réserve d'oxygène pleine. Et moi je retourne désablé ma betty adoré. Après plusieurs heures d'efforts betty est enfin libéré de sa prison de silice.
En rentrant dans le ventre de mon véhicule métallique, j'ai pu voir que les différent vox était de nouveau en fonctionnement ! Il était temps de repartir pour soigner mon frère.

Que les chants des dunes nous portent chances.... *

[ 16/11/2009 00:33 ] Stilgar : Mars, Rouge, Toujours


Stilgar
*Pour une fois, assise dans le bar, à une table seule. Stilgar ne semblait pas présente. Ces yeux étaient dans le vide.

Bien des rumeurs couraient sur les dunes en cette soirée. Tel était aussi l'habitude de la rouge, les vents charriaient tout.

Mais il y a une chose dont personne ne peut être sûr, c'est l'avenir. Chacun à son destin en main et fait ces propres choix. Chacun croit en ce qui l'aide à avancer.

De nombreuses quêtes courent ce monde. Et nos esprits est trop pris par seulement quelques unes d'entre-elle. Nous ne sommes que simple humain limité par leur capacité et leur penchant pour les émotions.

Je ne sais pas ce qui nous réserve cette terre rouge. Mais je sais que je veux construire un monde libre, un abri pour ceux qu'ils le veulent. Et c'est en ceci que j'espère que la Forge, l'originelle me permettra de trouver des solutions pour y parvenir.

Mais ma liberté c'est au prix du sacrifice du confort que je le ferais. Au prix des rigueurs de cette terre qu'est la mienne.

Les hommes changent, mais les convictions peu. Faisons confiance à ceux qui ont penser le projet de terraformation de mars à ces débuts, avant que le projet ne soit perverti par des générations successives.

Tous les hommes qui ont foulé cette terre l'ont marqué de leur empreinte indélébile, nous devons garder espoirs en l'avenir. Certains ont poussés leur chemin vers le désert profond, mais il finisse toujours par revenir dans leur famille.

Et en attendant leur retour, le chant des dunes continuer à murmurer le fol espoir, que tout est possible.*

[ 14/11/2009 21:45 ] Yrael : Seul le vent reste et restera.


Yrael
*A l'extérieur, regardant le soleil se coucher, son esprit s'emplit de mélancolie.

Question existentielle, la mort, la barrière de métal, préoccupation majeure sur la Rouge.

Le sable s'égrène entre ses doigts, les grains se mêlant dans la masse du sol.

Rapidement, la surface de Mars devient d'un rouge encore plus accentué, mais aussi contrasté avec les vives ombres projetés par les roches saillantes.

La mort... Et après? Quoi?

Seul le vent est et restera. Le vent est intemporel, le vent sait ce qui s'est passé et ce qui se passera, ce qui se passe, emporte murmures pour les transformer en tempêtes, réduit au silence les cris.

La mort, une fin ou un début? Mais elle étouffe les sanglots du mourant et éveille la douleur des autres.

Le pire dans la mort, c'est pas de mourir.
C'est de voir les autres sombrer autour. Dans le néant - le plein - le tourbillon?

Les grains tombent peu à peu et se fondent dans la masse. Comme le font ceux qui passent la Barrière, se mêlant aux centaines de milliers de millions de milliards autre êtres qui y sont passé avant.

Yrael la déjà côtoyé, il a vu des camarades mourir, des recrues faillir face aux difficultés de la Rouge...

...Mais jamais s'éteindre avec conscience...

Seul le Vent est. Et restera.*

vendredi 13 novembre 2009

[ 14/11/2009 01:04 ] Maelochxz : Pyrophore (9) - Magma


Maelochxz

Conversation enregistrée sur voxtaphone embarqué
Maelochxz, pour archives, jour de la pluie.

« Bullshit, ça commence bien je crois que j’ai effacé les derniers enregistrements… fichu voxtaphone.
Après tout, comprendra qui pourra…
Je suis dans mon betrayal à 1300 km de la première concession de ZDV1. L’haleine terreuse mord les jointures de mon scaphandre et tout terra préférerait je crois être à se place qu’à la mienne.
Grand bien leur fasse, ici c’est mon royaume.
Les landes glacées à perte de vue m’apaisent : pas d’inquisiteur prêchant des méthodes d’un autre temps, pas de sujets d’un monarque aveugle avide de génocide, pas de joutes verbales inutiles pour expliquer les futilités de notre ignorance.
Ici lorsque vous murmurez quelques paroles au Vent vous pouvez être sûr qu’il les écoutera et n’essaiera pas de vous soumettre à sa folie.
Les morsures du désert sont létales et là ou tous renforcent leur frêle constitution chaque jour, moi je m’affaiblis inexorablement…
Ainsi est le sacrifice des Errants qui ne boivent pas de liqueur de crâne, ainsi est le sacerdoce de la liberté.
Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire, finalement la situation est amusante :
Je suis venu ici pour trouver ce fichu cylindre message flotteur et voilà que je me retrouve dans la même situation que son auteur. Le parallèle est saisissant, point de radeau mais une roulotte mécanique, point de mer de vagues mais un océan de dunes. A l’eau je substitue la poussière…

J’avoue que j’avais un peu délaissé ma quête du Pyrophore mais comme toujours, c’est lorsque l’on s’y attend le moins que l’histoire vous rattrape.
Il y a quelques jours en feuilletant certains document de la Firme je tombe suis tombé sur une archive que je n’avais jamais pu compulser.
« Je suis serein tu vois parce que j’ai tout compris ! Je sais ou se trouve le Pyrophore de Svante. », fin de citation.
Goddam it, le feu incréé ! Cet homme savait ou se trouve le Pyrophore! Mieux il parlait de mer intérieure, de terraformation par principe souterrain, du cœur, de la Forge!

Mon intuition se confirmait, cet instinct primal qui m’avait poussé à arpenter les volcans géants de la région de Tharsis inlassablement prenait aujourd’hui un tout autre sens.
La guerre ne trouvait plus seulement son origine au Mont Rouge, là ou Héphaïstos pleura la plus lourde défaite de la Firme.

Je m’assoupis un instant et repensais aux explorations des dernières semaines :

La première m’emmena vers le titan Olympus dont la majesté et l’élégance ne souffrait d’aucune rivalité dans tout le système SOL.
La seule vue qu’offrait le Volcan-bouclier Souverain insufflait une force incroyable, la sensation que vous pourriez terraformer toute cette planète en deux coups de pelles à vérins. Aucun hasard à ce que La Firme décida d’y installer le Bar du Forage.

Puis, toujours à bord de mon vieux junkie allemand je parti sillonner les sublimes caldeiras de sa garde prétorienne, à savoir Ascraeus, Pavonis et Arsia Mons, diagonale impassible, témoin des premiers âges de la Pourpre.

Puis, des centaines de kilomètres plus tard, ce fut le temps de l’exploration de Biblis et Ulysses Tholus, situés tout deux au centre de la ZDV1. Hélas si leur nature n’a rien à envier à leurs ainés, leurs flancs sont déjà souillés par nombre de bunker et autres constructions humaines utiles à cette entreprise démentielle qu’est la terraformation de Mars.

Ensuite, des milliers de kilomètres plus tard cette fois, ce fut le temps de l’exploration d’Uranius et Ceraunius Tholus, les deux frères accolés surplombant les premières dmz au nord-est. Je garde un souvenir inaltérable de la coulée de lave de Ceraunius même si le retour se solda par une violente asphyxie.

Enfin, j’entrepris un périlleux voyage vers Tharsis Tholus dont je ne retiendrai hélas que des terribles ennuis mécaniques et une énième morsure de la Rouge dans une lente agonie.

Mais aujourd’hui j’ai une conviction. La Forge est proche d’un volcan est ce volcan est le Vieux Bouclier endormi, celui ou je marche en ce moment précis : Alba Patera.
Les Paterae ont connu un volcanisme explosif du type hydrothermal provoqué par la rencontre de la chambre magmatique et de l’eau du sous-sol… La mer, la Forge…
Le problème est sa taille incommensurable, comment retrouvé un morceau de métal sur un volcan de près de 1600km de diamètre?

Ce n’est pas gagné comme on dit. Je crois que je vais commencer par balader auprès des deux caldeiras jumelles, qui parait-il sont remarquables.
Puis, je vais serrer cette pièce dans mon gantelet droit très fort, repenser à Elle et qui sait avec un peu de chance, si les GA veulent bien poser leur regard sur moi… peut-être je pourrai lui offrir une sépulture…

vendredi 6 novembre 2009

[ 06/11/2009 21:11 ] Stilgar : Le conseil des sables.


Stilgar

*Une journée que Stilgar errerait sans but précis sur les étendus désertiques de sa planète. Mars, la rouge.
Sa beauté si particulière et unique la ravissait toujours autant. Balayée par ces vents si changeant qui lui était l'une des principales expressions de sa vie propre.
Ces vents les nomades avaient appris à les écouter, et même à se laisser traverser par eux. Ils étaient devenus le chant des dunes pour eux.

Chaque jour, c'était cette mélodie qui rythmait le travail de la tribu. Mais ce chant apporté aussi son lot de note dissonante et il fallait les prévoir pour ne pas se retrouver ensevelie sous un déluge de sable ou de radiations.
Mais lors de rares occasions, il était aussi annonciateur de nouvelles du désert profond. A l'affut de ces information, les nomades avaient acquis la certitude que ces autres peuples de la rouge ne représentait pas le danger que la Firme voulait bien faire croire.

Les traces de leurs existences étaient devenus visibles de tous ces derniers mois. Certains en explorateurs laissaient de manière éparse des pièces de leur monnaie, preuves évidentes de leur vivacité et de leur développement.

Depuis de nombreux cycles les nomades travaillé sur leur grand projet : la réalisation de la grande caravane. Une super structure capable de fournir l'hydrogène et l'oxygène suffisants pour toutes la tribu et lui permettre d'atteindre les horizons sans fin de la rouge. Beaucoup avaient perfectionnés leur talents d'artisan pour aider à l'édification de ce projet, mais la coordinatrice de ce projet resté Valériane. Seule contre-maitre des sans domicile, elle seule avait le connaissance suffisante pour mener à bien ce travail. Et chaque jour, elle se perfectionnée encore un peu plus.

La tribu espérait trouver sa subsistance dans le commerce d'objet d'origine tribal, mais de nos zones fermées ce savoir avait dû mal à transpirer. Et rares étaient les occasion de montrer à tous la maîtrises qu'ils avaient développer de cet art.

Leur caste devait s'organiser. Ces marchants des origines devaient se révéler à tous.

C'est pourquoi suite à cette errance, stilgar avait décidé d'organiser la troisième conseils des sables de la tribu. Ce moment d'échange privilégié entre tous les nomades devait se tenir.
Une conjoncture d'élément lui avait fait présentir que c'était le bon moment.

Après quasiment 3 mois jour pour jour après sa dernière apparition pour l'expédition remarquable d'Homer, l'un des représentant du 37 avait laissé une nouvelle marque sur le Voxterm du bar du Forage. De plus de nombreux terraformeur se précipitaient dans les zones non contrôlées de la Firme afin de les piller de leur richesses fautes d'os à ronger sur leur propres zones de vivances.

Ce jour, les vents étaient particulièrement torturés et le chant des dunes se révélaient des plus évocateurs. Il étaient temps pour les nomades de se réunir dans la paix et la liberté du désert.

Tel sera fait dès ce soir et pour une semaine comme la tradition tribale le voulait.*

lundi 2 novembre 2009

[ 01/11/2009 22:37 ] Maelochxz : In the name of 37


Maelochxz

Depuis quelques jours plusieurs personnes attestaient la présence de monnaies tribales dans les dmz proche de notre zone de vivance.
Après les caches découvertes, ces nouveaux témoignages prouvaient la proximité grandissante avec les peuplades du désert.
Nous n’étions pas seuls et bientôt, avec l’ouverture des stations hydrogènes, cette rencontre se ferait… enfin…
La bulle aseptisée mis en place par nos employeurs était sur le point de rompre.

Rien ne présageait de ce qui s’offrait devant nous, mais le Nomade que j’étais ne pouvait que ce satisfaire de cet horizon sans trame, l’inconnu avec une majuscule.
Le mois passé m’avait quelque peu éloigné du squat de ma Tribu et de mes fonctions premières. J’avais délaissé mes plumes de Faucon au profit de celles de Condor pour l’Esprit du Baroudage. Ce Club était prometteur est offrait à mes yeux de bien belles perspectives à la communauté. Il s’inscrivait lui aussi dans cet avenir vers les terres lointaines.

J’avais également laissé derrière moi ma quête du Pyrophore car bien que le feu incréé continuait d’obséder certains de mes songes, mon roadbook était sans appel : je ne pourrais rallier sa zone estimée dans l’immédiat.
Néanmoins, l’appel de la Forge ancienne était de nouveau porté par le Chant des Dunes avec force.

Bientôt 300 jours que ce Frère venu en paix avait été assassiné par l’hypothèse et l’improbable.
Je voulais donc rendre un nouvel hommage à cette rencontre avortée par la puissance détournée de Mort Froide.
Je décidais donc de me rendre seul sur cette terre de pèlerinage pour tout ceux qui porte l’insigne cuivrée ou croit en l’Autre pour y élever une «stèle » à la mémoire du « terra inconnu ».

Direction la dmz #184278 !
Cependant avant cela il me fallait emporter de quoi travailler. J’aurai bien chargé la servante atelier mobile dans la soute mais son poids aurait augmenté de trop la consommation d’hydrogène et l’usure des pneus. Sans oublier que même le treuil démonté et les glissières abaissées, la servante demeurait plus haute que la capacité de la soute. Si on ajoute le fait qu’il fallait aussi emporter les matériaux pour réaliser mon humble sépulture…
Je pris mon courage à deux main, démantelai le poste à souder Mig, et jetai pêle-mêle dans la soute technique : toutes les clés à pipes métachrome, la pince étau, la pince multiprises avec son axe de force, les marteaux les pinces circlips, la chasse goupille, le ciseau universel, la brosse type métallique, la clé à choc, la baladeuse fluorescente au cas où la nuit me surprenne, la perceuse, la visseuse, la disqueuse métal et béton et quelques limes.
Dans la soute traditionnelle j’embarquai un fragment de dalle, quelques restes, une conduite usée, plusieurs chaines et une épave béhémoth première génération.

La révision faite il était temps de partir en baroude.
Cette route je l’avais arpenté plusieurs fois, et même si certaines dunes se façonnaient différemment selon les caprices des vents, il était possible de retrouver avec une certaine exactitude son tracé. Je suppose que les navigateurs de Terra Prima devaient partager cette sensation en sillonnant les océans.

Le paysage était sublime et le relief plutôt clément sur ces landes glacées berçant le nord des premiers canyons de Valles Marineris. La route se fit sans encombre et confirma les allégations de certains soutards du Forage : des pneus détruits, des coffee usagés, le trafic se densifiait hors zdv !

Parfait, ainsi mon humble stèle sera sans doute remarquée. Je reviendrai dans quelques jours et dormirai 48 heures à ses côtés. Ainsi si des errants ou des membres de la famille du 37 la repère, nous pourrons établir un contact.

Une fois sur la zone je m’attèle à la tâche et essaie d’élever une sépulture steampunk avec les quelques éléments dont je disposais. Pour point d’orgue je décidai de souder mon Masque 37, l’un des tout premiers, si ce n’est le premier crafté en ZDV. Le message était je l’espérai clair.
Je n’étais pas mécontent du résultat de cette stèle à la mémoire du « Terra Inconnu » bien que les amateurs d’art n’y trouverait aucune satisfaction.

http://img11.imageshack.us/img11/4677/stelerought2.jpg
Je glissai un message dans l’un des tubes de l’armature que je concluai par cette phrase en nahualt :
Ma oc amelelquiça yenican (pourvu qu’ici vous exprimiez votre chagrin).

Après avoir englouti deux rations je fis le chemin retour voulant éviter le survol de Phobos.